Depuis 3 ans Le Parisien fait de la mauvaise publicité à Sophie la girafe ?
Sophie la girafe, l’emblématique jouet français, n’est pas un jouet comme les autres. D’un côté, elle est devenue depuis plus de 60 ans une icône mondiale dans l’univers des enfants et bébés. De l’autre côté, elle a été l’objet de nombreux critiques et a fait couler beaucoup d’encre à cause d’une polémique due à la présence de moisissures à l’intérieur du jouet.
Sophie la girafe, victime de mauvaise publicité :
Quelques années après son lancement en 1961, l’apparition de moisissures a été signalée pour la première fois alors que la vente du jouet a explosé à l’époque. D’après son inventeur, le petit trou à hauteur de la bouche est l’origine de la formation des moisissures. C’est de là que sort le son distinctif produit par le jouet. La société Vulli, créatrice de Sophie la Girafe, a misé sur la qualité et sur le caractère inoffensif du jouet dans sa stratégie commerciale. Et, cela semblait-il fonctionner jusqu’à ce que le problème de moisissures n’apparaisse. N’ayant pas anticipé le problème et son étendu, la société a eu du mal à éviter les critiques qui fusent de partout. Aujourd’hui encore, elle est toujours victime de mauvaise pub pour Sophie la girafe. Depuis 3 ans, le quotidien Parisien en fait toujours état.
Pourquoi a-t-elle fait donc l’objet de mauvaise publicité ?
La santé de leurs enfants préoccupe tous les parents du monde. De ce fait, la santé et le bien-être sont un sujet très sensible dès qu’il touche les bébés et les enfants. C’est ce qui s’est passé avec le jouet de la société Vulli. En effet, des millions d’exemplaires sont produits chaque année et distribués dans plus d’une soixantaine de pays dans le monde. Ainsi, Sophie la girafe, a concerné, malgré elle, la santé publique mondiale. Quelques témoignages seulement ont suffi à ternir l’image du jouet culte français et continuent toujours à faire polémique partout.
Le jouet est-il alors si inoffensif que cela ?
Fabriqué à base de caoutchouc naturel, un matériau qui est obtenu à partir de certains végétaux comme l’hévéa. Le latex naturel est un poly-isoprenoïde issu de plusieurs composants organiques produit par certaines plantes (hévéa, guayule, pissenlit de Russie, le caoutchouc ficus elastica…) dans la nature ou dans les plantations agricoles. Jusqu’à ce jour, aucune étude n’a montré la présence d’éléments toxiques ou dangereux dans le caoutchouc végétal. Ainsi, Sophie la girafe, qui est un jouet adapté aux bébés surtout pour ceux qui font leurs dents dessus, est théoriquement inoffensive. Par contre, les moisissures qui s’y forment peuvent être dangereuses et nuisibles à la santé des enfants et bébés.
Comment les moisissures se forment-elles alors sur Sophie la girafe ?
Les moisissures sont des champignons ou micro-organismes qui se développent généralement dans les endroits humides et mal-aérés. Certains champignons sont anodins d’autres non. Elles se caractérisent par sa forte odeur de moisi et par sa couleur verdâtre. Le jouet a un dispositif simple qui permet de produire un son original pour distraire les enfants au niveau de sa tête. La présence du trou peut laisser l’eau ou d’autres substances (salive) pénétrer à l’intérieur du jouet. C’est l’accumulation de l’eau et le temps qui font que les moisissures peuvent se former. Avec un nettoyage à sec régulier, la formation des spores peut être évitée. Il ne s’agit pas seulement de Sophie la girafe, mais tous les jouets et objets que les enfants possèdent.
Faut-il donc arrêter d’acheter Sophie la girafe ?
L’apparition de moisissures sur n’importe quel jouet est un phénomène qui peut se produire et se reproduire. Il n’est donc pas très convenable d’attribuer la seule faute aux jouets ou à leurs inventeurs. De plus, la proportion des jouets moisis sur les millions d’exemplaires vendus dans le monde est très faible. Donc, il y a une part de responsabilité des parents. Tout objet peut devenir dangereux pour un bébé ou un enfant même les objets qui semblent tout à fait anodins. Bonne ou mauvaise pub, le choix final revient aux parents d’acheter ou non.